Louise de Prusse (EP5)
Résumé de l'épisode 5
Déjà de son vivant, Louise de Prusse est vénérée telle une sainte. Jeune, belle, gracieuse et plutôt désinvolte dans ses manières, elle contribue à la forte popularité de la famille royale prussienne. Elle apporte une touche de féminité à l’État des Hohenzollern. Elle veut conquérir « l’amour des sujets sans passer par la contrainte ». Néanmoins, on ne peut parler d’une « reine du peuple », elle est en effet bien trop attachée à son rang. La vie à la cour prussienne lui demande une grande capacité d’adaptation. Elle écrit que « jamais, elle ne peut laisser entrevoir un changement d’humeur ». Elle met son charme et son intelligence au service de son mari, le roi Frédéric Guillaume III, en lui offrant dix enfants. Elle entre en politique en 1806, dans le cadre des guerres napoléoniennes. « La violence contre la violence, c’est à mon avis la seule chose... », lance-t-elle à son mari pour qu’il s’engage contre le conquérant. L’empereur français l’accuse elle, et non pas son mari, de bellicisme. L’armée prussienne essuie une défaite cuisante. Lors de négociations légendaires avec le « monstre », Napoléon, la jeune monarque essaye d’obtenir des conditions moins lourdes pour la Prusse. Mais même si l’empereur est impressionné par la beauté de cette négociatrice, il ne fait aucune concession concrète. Louise a soutenu les réformateurs prussiens, s’est engagée en politique, ce que le roi, considéré comme désengagé, a plus tard nié. Après sa mort à l’âge de 34 ans, Louise est devenue une figure emblématique de la nation allemande en plein éveil, voire le symbole d’une guerrière germanique en lutte contre la France pour l’unité des Allemands.